D’amour et d’eau fraiche, oui mais laquelle ?

D’amour et d’eau fraiche, oui mais laquelle ?

J’ai eu envie d’écrire cet article en observant les élèves sortir de leur cours de Yoga une bouteille d’eau à la main. Je vois toutes les grandes marques défiler, Vittel, Contrex, Courmayeur, Hépar… et force est de constater que toutes ces eaux semblent être choisies un peu par hasard, sans en connaître l’impact sur notre organisme.

Lorsqu’on demande à une personne quelle eau elle consomme, les réponses sont souvent vagues. On peut entendre : « l’eau du robinet sent la javel », « je ne bois que de l’eau minérale », « cette eau ne me désaltère pas », « elle est pure », « son prix est correct », « elle me fait du bien », « elle fait maigrir », « la bouteille est jolie»… Ces remarques laissent transparaître une méconnaissance totale du produit et un certain manque de discernement.

Les élèves sortent de cours
une bouteille d’eau à la main.

Il faut avouer que le secteur de l’industrie de l’eau en bouteille, détenu majoritairement par une poignée de grands groupes agro-alimentaires, a toujours su créer autour de l’eau un discours déconnecté de la réalité et souvent mensonger. La richesse en minéraux est vantée, tout comme sa pureté, son effet dynamisant et même rajeunissant (!). Mais qu’en est-il vraiment ? Une eau peut-elle vraiment combler une carence ? Existe-t-il encore des sources d’eau en France ou ailleurs épargnées par la pollution que nos modes de vie ont engendrée ? Mais avant de répondre à ces questions, il est intéressant de comprendre pourquoi boire, cet acte si quotidien, familier et presque machinal, doit être accompli en pleine conscience.

Notre corps adulte est composé à 65 % d’eau (notre sang à 95 %) ; celui d’un nourrisson à 75 % et celui d’un embryon à 94 % ! Notre origine se trouve directement liée à cet élément. Toute notre vie, ce que nous boirons pénètrera au plus profond de nos cellules et entrera en résonance avec tout notre être. De quoi faire attention à ce que nous buvons !

EAU DE SOURCE OU MINÉRALE, QUÈSACO ?


Une eau minérale, tout comme une eau de source, a une origine souterraine pure. Sa composition physico-chimique est constante et ses qualités thérapeutiques ont été reconnues par l’Académie nationale de médecine et sa commercialisation autorisée par le Ministère chargé de la Santé. L’appellation “minérale” n’a pas de réelle corrélation avec la teneur en minéraux. A titre d’exemple, l’eau du robinet peut en contenir jusqu’à 1 500 mg/l alors que Volvic n’en contient que 102 mg/l.
Une eau de source n’a, quant à elle, pas besoin de garantir une composition minérale stable.

REVOIR SES CROYANCES

L’eau sert plus par ce qu’elle emporte que par ce qu’elle apporte” Louis-Claude Vincent.
L’une des premières fonctions de l’eau est l’hydratation et la régulation thermique de notre corps, mais son autre grand rôle est celui de l’élimination. L’eau nous nettoie de nos toxines une fois évacuée par la peau, les reins, les intestins et les poumons. Si nous consommons une eau riche en sels minéraux, nous augmentons le travail éliminatoire de nos émonctoires, au risque de les épuiser.

Il faut également cesser de croire qu’une eau peut nous reminéraliser. En effet, les minéraux contenus dans une eau ne sont pas bio-disponibles. En d’autres termes, l’organisme n’a pas la capacité d’assimiler ces sels souvent insolubles et inorganiques. Conséquence, ce surplus ingéré devra être aussitôt éliminé. C’est pourquoi des eaux comme Hépar ou Contrex ont des effets laxatifs ou diurétiques. La minéralisation dont notre corps a besoin est amplement apportée par une alimentation équilibrée.
Une eau fortement minéralisée ne doit donc pas être consommée sur une longue période ; leur potabilité n’est pas permanente. Un excès de fluor, de sodium, de silicium, de potassium est dangereux pour la santé. Il faut savoir qu’avant d’être vendues par la grande distribution, les eaux minérales n’étaient délivrées qu’en pharmacie.

DÉCRYPTER LE CODE SECRET DES BOUTEILLES 

jà demandé ce que signifiaient les mentions affichées au dos des bouteilles d’eau ? Elles représentent pourtant d’excellents indices qui vous permettront dorénavant de choisir votre eau. Ces outils de mesure physico-chimiques ont été mis au point en 1953 par le scientifique Louis-Claude Vincent, qui travaillait notamment sur les dangers de la pollution életro-magnétique. Selon ses critères, la santé parfaite correspond à un milieu basique et réducteur.

PH (potentiel hydrogène) : son échelle varie de 0 à 14 et indique le caractère acide (0–6.9), neutre (7) ou basique (7.1–14) d’un liquide ; c’est-à-dire le ratio des ions d’hydrogène chargés positivement [H+] et des ions d’hydroxyde chargés négativement [OH-]. Un sang de très bonne qualité est un sang légèrement basique. En revanche, une eau de qualité a un Ph situé entre 6.8 et 7, soit légèrement acide.
RH2 (facteur d’oxydo-réduction) : son échelle varie de 0 à 42 et correspond à la concentration en électrons et au caractère réducteur (0–27.9), neutre (28) ou oxydé (28.2–42) d’un liquide. Un agent oxydant, pour rester stable, est à la recherche d’électrons manquants et n’hésite pas à les voler à son voisin mieux doté. En revanche, un agent réducteur ou antioxydant possède un surplus d’électrons et peut en faire don. Un sang de très bonne qualité est plutôt réducteur contrairement à l’eau du robinet et à la majorité des eaux minérales qui sont oxydantes.
Rô (résistivité) : il s’agit de la concentration en électrolytes présente dans un liquide. Elle renseigne sur les propriétés conductrices ou isolantes du liquide. Plus une eau est résistive, plus l’élimination des déchets acides de l’organisme sera facilitée !
Résidu à sec : il indique la minéralisation de l’eau. Il s’agit de la mention la plus importante figurant sur les étiquettes. Plus ce taux est bas, plus l’eau est pure.

Pour Louis-Claude VincentToute eau dont la minéralisation est supérieure à 150 mg/l (milligrammes par litre) est une eau qui ne doit jamais être bue. C’est une eau entartrante, sclérosante, facteur de vieillesse prématurée.” (réf. “Riom-Journal” du 26 mars 1953).

POURQUOI FAUT-IL ÉVITER DE BOIRE L’EAU DU ROBINET ?

Bien que l’eau du robinet soit soumise à des normes physico-chimiques et bactériologiques fixées par des directives européennes, il est préférable d’en limiter sa consommation. On y retrouve des résidus de médicaments, de pesticides et d’engrais (nitrates, phosphates, atrazine…), industriels (phtalates…) ou encore des métaux lourds. Même filtrée, l’eau garde en mémoires les polluants qu’elle a portés.

QUELLE EAU CHOISIR ?

Je vous conseille, même si écologiquement la consommation des eaux embouteillées pose un énorme problème, d’alterner entre eau filtrée pour la cuisson de vos aliments et eaux de source.
Voici les meilleures !
Mont-Roucous : Sa source est située à 1 000 m dans le parc naturel du Haut-Languedoc dans le Tarn. Résidu à sec à 180°: 25 mg /l
Montcalm : Sa source est située à 1 100 m dans les Pyrénées ariégeoises. Résidu à sec à 180°: 32 mg /l
Rosée de la Reine : Sa source est située à 927 m d’altitude au cœur du Parc naturel du Haut-Languedoc dans le Tarn. Résidu à sec à 180 : 27 mg/l
Eau de source de montagne de Carrefour : Sa source est située à 927 m en Auvergne. Résidu à sec à 180 : 52 mg/l

Petit comparatif avec quelques eaux célèbres :
Evian : 309 mg/l
Vittel : 841 mg/l
Contrex : 2 125 mg/l
Hépar : 2 580 mg/l
St Yorre : 4 774 mg/l

POUR DYNAMISER L’EAU

Une eau dynamisée et une eau dont le potentiel d’hydratation est décuplé. En secouant énergiquement votre bouteille, vous lui redonnez vie !
Vous pouvez également placer sous votre carafe, verre, bouteille, une fleur de vie dont la géométrie sacrée augmentera le niveau vibratoire de l’eau.

Donc, dès à présent, après son cours de Yoga, on boit…

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